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24/09/2013 - A voir ! La publication du nouveau tome de la série " Double Masque ", prévue pour le 27 septembre, chez les éditions Darguad. lien ICI Je vous propose d'apercevoir les 10 premières planches de cet album dont voici le résumé : Dans ce dernier tome de la série historique Double Masque, Jean Dufaux et Martin Jamar multiplient les rebondissements : Bonaparte deviendra-t-il Napoléon ? Dans la nuit qui précède son Sacre, en novembre 1804, les conspirateurs s'affairent. Mais tout se décidera à nouveau dans l'ombre des bas-fonds : l'Écureuil déjoue le complot tandis que la Fourmi, décidé à prendre en main son destin, va à la rencontre de la Berbère. Au matin, la France aura un nouvel Empereur et les cloaques risquent bien d'avoir un nouveau maître... |
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15/09/2013 -Effectifs des armées remis à jour + nombreuses images ajoutées | ||
Pour
qui aime l'épopée napoléonienne, Face à une nouvelle coalition plus nombreuse et décidée à envahir la France, Napoléon a le génie de réorganiser rapidement les troupes françaises, diminuées durant la Restauration, pour former une force nationale homogène, sous le nom d'Armée du Nord et ce, sous un climat de traitrises royalistes. Soucieux d'éviter une nouvelle invasion du pays et fidèle à sa devise " la meilleure défense c'est l'attaque ", Napoléon mène une offensive de grand style en Belgique en traverssant la Sambre par Charleroi le 15 juin 1815. Il place ainsi ses troupes, entre les armées anglaise et prussienne, afin de les combattre séparément ! Son plan a bien faillit réussir puisque le 16 juin il bat l'Armée prussienne du général Blücher, isolée à Ligny. Au moment de se retourner contre l'Armée anglaise dite des Pays-Bas aux ordres du duc de Wellington, la victoire est clairement assurée pour Napoléon. Wellington, commandant des anglo-alliés, est totalement surpris par l'offensive de l'Armée du Nord. Le 16 juin, il tente de garder ses lignes proches de son allié prussien en résistant aux Quatre-Bras, un carrefour stratégique. A la nouvelle de la défaite prussienne, il avoue lui-même qu'il ne peut rien seul face aux Français. C'est pourquoi il décide de retraiter en direction de Bruxelles. Toute la journée du 17 juin voit l'Armée des Pays-Bas fuir devant l'Armée impériale, non sans devoir mener des combats retardateurs. A partir de ce moment et contre toute attente, les évènements vont contrecarrer le plan génial de l'Empereur. La poursuite française est subitement freinée par le mauvais temps, des pluies orageuses rendant presqu'impraticable tous mouvements à travers champs. Cette fatalité allait permettre au Duc de Wellington de sauver son arrière garde pourchassée et de s'installer sans précipitation à Mont-Saint-Jean, aux portes de Bruxelles. Entretemps, les Prussiens au lieu de retraiter naturellement vers Liège et ultérieurement la Prusse, marchent vers le Nord et Wavre, pour rester en contact avec les forces anglo-alliées... Le Maréchal Grouchy, mis à la tête du tiers de l'armée du Nord pour les talonner, n'arrive pas à empêcher ce mouvement. C'est pourquoi Wellington décide de résister sur le champ de bataille de Mont Saint Jean (Waterloo), ce fameux dimanche 18 juin 1815. Car il a l'assurance de compter sur l'aide d'une partie des forces de l'armée prussienne. Pour autant, les Français surclassent leur adversaires, disposent d'une artillerie supérieure et sont vainqueurs depuis leur victoire de Ligny. L'enjeu est immense, la destinée du Ier Empire, défenseur des idées révolutionnaires, celles fondées sur la liberté et l'Etat nation contre l'hégémonie de l'empire colonial anglais, protecteur des régimes monarchistes européens. C 'est là toute la portée de cette bataille. |
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