A 15 heures 30, la cavalerie napoléonienne attaque courageusement l'infanterie anglaise, formée en carrés pour répondre à la charge. Le sol à demi-boueux ralentie la progression des chevaux ce qui permet aux batteries ennemies de tirer à mitraille. |
Détail du panoram de la bataille présent
dans un vaste bâtiment circulaire sur le site même de Waterloo,
toile peinte par Louis Dumoulin en 1912.
Quand la vague impériale submerge les pièces d'artillerie, la plupart des servants se réfugient à l'abri des carrés. Les cuirassiers s'écrasent alors sur les haies de baïonnettes anglaises, perchées sur la crête du Mont Saint Jean. Pendant ce temps, personne du côté français ne songe à emmener les canons abandonnés, ni à enclouer les pièces sur place pour les rendre inutilisables ! Pire,
la cavalerie est pour ainsi dire seule à affronter l'armée
ennemie, aucune formation d'infanterie n'est avancée pour accompagner
leur mouvement. Si le maréchal Ney eut la présence d'esprit
d'avancer un
parti de tirailleurs ou quelques batterie à cheval à
portée de l'infanteie anglaise contrainte de restée en
carrée, le résultat de ces charges aurait pu tourner à
l'avantage des Français. |
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Certains
lanciers parviennent à piquer les soldats au sol, d'autres à
entrer dans les carrés mais les hommes de Wellington tiennent le choc.
Le duc fait tirer sur les chevaux pour désarçonner les cavaliers, les
rendant ainsi impuissants.
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Pour
soulager l'infanterie anglaise, Lord Uxbridge demande à la cavalerie
Hollando-belge de Ghigny et de Van Merlen de contre-charger ainsi qu'à
celle de Doernberg, d'Aerenschildt, de Brunswick.
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La mêlée est alors confuse, gigantesque sur le plateau étouffant de chaleur et de fumée. Les escadrons français poursuivent leur effort, ils reviennent tant bien que mal sur leurs positions de départ pour se reformer et repartent vaillamment dans la fournaise. |