Chapitre 6 - la défense de Plancenoit - 2

Grâce à sa supériorité numérique, Pirch I enlève la position de Plancenoit aux Français et s'y retranche.

Pendant ce temps, Bülow canonne le corps de Lobau qui recule. Certains de ses boulets tombent au beau milieu de la Garde et de l'état major Impérial. Le général Desvaux de Saint-Maurice, commandant l'artillerie de la Garde, est tranché en deux par un projectile alors qu'il chevauchait auprès de l'Empereur.

La situation est à cet instant critique; Les Français sont engagés sur deux fronts et leur ligne de retraite est sur le point d'être coupée.

L'attaque prussienne près de l'église de Plancenoit

Napoléon envoie la Jeune Garde à Plancenoit, menée par le général Duhesme, avec pour ordre d'y expulser l'ennemi.

Jeune Garde à Plancenoit

La lutte est acharnée à l'intérieur du village, notamment aux alentours de l'église et du cimetière ainsi que dans la rue La Haut. Duhesme et ses 4300 soldats reprennent la place. Au cours de contre-attaques massives, ils perdent du terrain.

L'attaque du cimetière de Plancenoit par les troupes prussiennes par Carl Rochling.

Deux bataillons de la Vieille Garde, le 2e Chasseurs et le 2e Grenadiers, sous le commandement du général Jean-Jacques Pelet, viendront pour renforcer leurs "jeunots". En 20 minutes ils délogent les Prussiens à la baïonnette, sans même daigner tirer un coup de feu. Puis les poursuivent sur six cents mètres, les repoussent derrières les batteries de Hiller dont les servants s'enfuient à la vue des bonnets à poils et des baïonnettes rougies de ces vétérans.

Ce n'est qu' à 20 heures 30 et au prix de pertes considérables que Blücher parviendra à refouler les Français du bastion de Plancenoit. Au cours de cette résistance héroïque Duhesme y laissera la vie...